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gérard gadras - Page 2

  • 60 ANS DE CLASSES DE NEIGE : LA PREMIERE CLASSE DE NEIGE DE VANVES ET DE FRANCE PARTAIT A LA FECLAZ LE 31 JANVIER 1953

    Les 32 écoliers de la classe de Gaston Discours prenaient dans la soirée de 31 Janvier 1953, voilà exactement 60 ans,  le train de nuit pour Chambery afin de rejoindre en car, le lendemain matin la Féclaz, station de ski dans le massif des Bauges. Pour la première classe de neige et  des classes de découverte de France. « Ils tentaient une expérience absolument neuve dans l’histoire de l’enseignement en France et dans le monde » expliquait Max Fourestier, inspecteur de l’Hygiéne scolaire, fondateur de cette expérience unique qui était une suite logique au mi-temps pédagogique et sportif mis  en place entre 1950 et 1954. Intéressant 60 ans après, alors que l’on débat en France de rythmes scolaires. « On ne se contentait pas de réduire la durée de travail scolaire pour envoyer les enfants au stade, à la piscine, au gymnase. La classe entière était transplantée à la montagne,  avec ses écoliers, son maître, son professeur de culture physique, ses livres et son tableau noir. Pour ces 32 enfants, un horizon exaltant s’ouvrait : le soleil des neiges qui brillait guére jusqu’ici que pour les adultes et enfants de familles aisées ». 60 ans après c’est une classe de l’école élémentaire Max Fourestier (de Mme Delafosse) qui est à la Féclaz en ce moment anniversaire.

     

    « Nous sommes partis à 18H dans un camion Citroen baché avec nos bagages et nos skis pour la gare de Lyon où on a pris le train à 22H pour arriver le lendemain matin à 6H à Chambery. Un car nous a emmené à la Féclaz au chalet de l’Aurore situé au pied des pistes où nous sommes arrivés à 8H. Le temps était neigeux. Nous étions tous très surpris » se souvient Gérard Gadras, commerçant du marché, retraité maintenant qui avait 13 ans à l’époque comme ses camarades. « L’immensité blanche tenait les enfants immobiles, muets, comme fascinés par ce spectacle qui semble irréel à leurs yeux » écrivait Max Fourestier. « On a découvert un grand dortoir et des lits superposés où nous avons dormi durant tout le séjour » se souvient Gérard Gadras qui reconnait « qu’au départ, c’était un peu surprenant de se retrouver tous là. Mais très vite, il s’est créé une ambiance famliliale ». L’emploi du temps était celui du mi temps pédagogique et sportif : Réveil et petit déjeuner à 7H30, classe dans la salle à manger du chalet entre 8H15 et 11H45 ; Déjeuner à 12H, sieste ou repos de 13H à 13H30, puis ski et activités de plein air jusqu’à 16H30 avec des petites marches dans la montagne pour faciliter l’adaptation à une altitude élevée les premiers jours, puis initiation et promenade en ski. « Je suis revenu avec un niveau de ski 2 Etoiles » précise t-il. Gouter à 16H30, Etudes dirigées de 17H à 18H30, Diner et veillée à 19H. « Les jours de congés, nous faisions des excursions : Le Mont Revard, Courchevel où on a pris le téléphérique pour la première fois » raconte Gérard Gadras en recnnaissant «que  ces souvenirs là sont trop fort pour s’effacer ».

     

    « Jamais mes éléves n’ont été aussi détendus, aussi appliqués et attentifs pendant les trois heures et demi de classes le matin et l’étude du soir » constatait  Gaston Discours. « Ce mois en Savoie a été plus efficace que 6 mois d’éducation physique à Paris » ajoutait Max Fourestier. « Ils travaillaient mieux qu’ils ne faisaient à l’ordinaire, retrouvaient l’appétit et la santé. Leur teint brunissait. Ils découvraient la vie en commun et leur professeur » ajoutait il comme l’ont constaté tous les instits et les profs d’écoles qui ont participé depuis à ces classes de neige et découverte, notamment tous ces enseignants vanvéens comme un certain Martin de l’école du Parc. « Un jour, un enfant m’a dit à la suite d’une veillée qui nous regroupait tous le soir : « Je peux donc vivre avec mon professeur come avec un autre homme, lui parler ailleurs que devant son bureau ou les couloirs de l’école, lui dire que la neige est belle » confiait Max Fourestier à l’auteur de ce blog en Février 1983 pour une interview de V.I.

       

    « L’hiver d’après, nous étions plus costauds pour affronter la neige et la montagne » se souvient Gérard Gadras qui a participé à trois clases de neige,  en ayant retenu que « cette classe de neige, ce mi-temps pédagogique et sportif nous ont fait aimé l’école parce que nous avions beaucoup de loisirs et d’activités sportives. Cela nous motivait pour les études » ajoute cet ardent défenseur des classes de neige. « A l’époque, nous ne nous rendions pas bien comte de l’importance de cette première. On en parlait beaucoup autour de nous, et entre nous, car nos camarades nous enviaient beaucoup ». Cette première classe de neige a eu un retentissement considérable grâce aux journalistes qui avaient assistés au départ gare de Lyon et à leur retour, ainsi que par les fonctionnairee de l’Education Nationale. Elle fit l’objet deux communications à l’Académie de Médecine, d’un voeu au Congrés Mondial de l’éducation Physique en 1958, et même d’une référence à cete innovation importante à l’exposition de Moscou de 1961        

  • La riche et regrettée histoire de l’Association du Marché de Vanves (AMV)

    « Cette idée de créer l’association du Marché de Vanves - au début des années 80 - est venu de notre concessionnaire qui gérait un marché à Asnières où les commerçants avaient accepté que l’on préléve quelques centimes en plus du prix des places pour pouvoir faire des animations au moment des fêtes. Fort de cet exemple, j’ai été voir à Asnières le responsable qui m’avait expliqué la marche à suivre » raconte Guy Boreau. « Notre objectif était d’animer ce marché » ajoute Gérard Gadras. « Nous avons fait la même chose à Vanves. Au prix des places nous avons demandé à la mairie l’autorisation de préléver quelques centimes (10 à 50 c) de plus gérés par le concessionnaire et reverser au moment des animations. C’était volontaire, les commercçants qui ne voulaient pas y participer, n’étant pas obligé. Mais tous ont joué le jeu.  Le concessionnaire avait des comptes à rendre sur ce prélévement volontaire des commerçants, avec quelques sponsors qui ont été démarché, la Poste, la Banque populaire où les trois quarts des commerçants avaient leurs comptes » indique Guy Boreau.

     

    « La mairie nous avait encouragée à le faire, en nous donnant des moyens pour organiser ses animations. Mais on ne voulait pas qu’elle s’en occupe. C’est pourquoi, nous  n’avons jamais demandé des subventions. On faisait souvent les réunions après les commissions de marché, et les représenntants de la municipalité s’en allait, G.Orillard et G Janvier ont vraiment joué le jeu en n’ayant jamais participé à ces réunions ou tenté de le faire » ajoute Gérard Gadras. « Didier Morin a voulu mettre son grain de sel dedans en expliquant qu’il préférait faire comme ceci, comme cela, alors qu’il n’y connaissait rien et que ce n’était pas bon pour le marché. J’avais d’ailleurs démissionné de l’association parce que le maire nous demandait de faire des choses qui n’étaient pas dans nos cordes, en regroupant les animations des différents lieux commerçants de Vanves (Champion/Intermarché). Notre but était d’attirer les gens au marché, et si on faisait une animation commerciale ailleurs, cela nous gênait et plaisait à personne de surcroît » ajoute t-il. Mais après le mandat de Guy Janvier, et surtout  l’incendie du marché, ses fondateurs qui commençaient à perdre la foi et l’énergie, ont passé la main. D’autant plus qu’il était devenu manifeste que la ville voulait beaucoup s’impliquer  dans l’AMV et la diriger, certes  avec les commerçants du marché, mais en cherchant à fusionner toutes les animations. L’arrivée d’un nouveau concessionnaire avec la présence d’un manager du commerce a réglé l’affaire.

     

    Ainsi cette association a montée des animations à un rythme de 6 par an, au moment des fêtes du 1er Mai, des méres, de Noêl, de Pâques avec des animations sur un théme donné -  les malentendants, les voyages, le bicentenaire de 1989 avec des assiettes révolutionnaires confectionnés par le fabricant d’un commerçant qui vendait de la faience - avec ou sans animateur, avec des jeux de questions/réponses pour gagner beaucoup de petits lots, des bons d’achats notamment d’essence, ce qui était apprécié des commerçants parce que les clients venaient chez eux.  « Ce qui a remporté le plus de succés pendant des années, a été le remboursement ou le paiement de la vignette automobile. Ainsi les clients gagnaient le prix de leur vignette » indique Guy Boreau en ajoutant cette anedocte : « En 1981, Gérard Orillard nous avait demandé de ne pas distribuer des roses à la fête des Méres, après la victoire de François Mitterrand. On avait dû distribuer d’autres fleurs, ce qui n’était pas la même chose ». Enfin l’association du Marché de Vanves  est à l’origine de la Navette : « Tout simplement parce que nous avions constaté qu’en semaine c’étaient les retraités qui fréquentaient le marché. Mais cela leur faisait loin de venir du Plateau. On avait demandé à ce que la municipalité prenne en  chage une petite navette entre le Plateau et le marché. Ce qui s’est ensuite étendu à tout Vanves. C’était une idée que nous avions eu pour ne pas perdre des clients, pour éviter qu’ils n’aillent qu’à Champion » raconte Guy Boreau   

  • INAUGURATION DES PLATANES A VANVES REPRIS PAR UN ENFANT DE LA VILLE : ERIC POTTIER

    Les inaugurations se succcédent durant ce mois du commerce mais ne se ressemblent pas. C’était au tour de la brasserie « Les Platanes » d’être inauguré Mardi soir. Une affaire de famille…vanvéenne. Entièrement re-looké, elle a ouvert depuis plus d’une semaine avec ses premiers habitués,  sa première soirée « moules/frites » qui en présage d’autres très courues, uniquement le vendredi soir-  Il va falloir réserver – ses premières réservations avec le diner de l’équipe Aviators-vanves qui a suivi leur premier match (victorieux) de Championnat en N2 contre Caen, Samedi dernier, un mariage bientôt.

     

    Elus, amis, clients étaient présents Mardi soir à cette soirée inaugurale, avec quelques visages connus d’anciens commerçants à la retraite, Patrick Leguyader qui tenait l’épicerie fine de la rue Louis Blanc, Gérard Gadras un ex-boucher du marché, d’autres en activité comme Valérie (La boulangerie des Lavandières), Laurent (les salons de coiffure Ty coif et Métamorphoses),  la Manager du Commerce (Carine Jamet), un ex-agent des RG du commissariat de Vanves,  quelques pique-assiettes habituels que l’on retrouve à chaque coktail,  et bien sûr presque toute la famille Pottier qui entourait Eric,  de ses parents Patrick et Claudine malgré quelques absents, sa sœur Valérie, boulangère à Corbeil Essonne qui a confectionné les petits fours de la soirée et Frank qui l’a aidé pendant quinze jours à retaper ce café. Par contre sa femme Audrey avec ses enfants et ses parents Patrick et Chantal Leguyader, étaient présents bien sûr. L’un de leurs amis lui a offert un « livre d’or » qui a recueilli beaucoup de témoignages d’encouragements de sa fille Marion au Maire, Bernard Gauducheau.      

     

    « Quand on vient chez toi, on est chez nous » a déclaré d’emblée le maire, entouré d’Eric Pottier et de Françoise Saimpert auquel s’est jointe Isabelle Debré, sénateur des hauts de Seine et 1ére Maire adjointe de Vanves. « Eric est un garçon courageux, travailleir, qui a été durant 6 ans, conseiller municipal (durant son premier mandat 2001-08). Il connait bien la la ville de Vanves. D’ailleurs la famille Pottier fait partie des piliers de la ville » a-t-il poursuivi en rappelant bien sûr qu’Eric a appris son métier dans des restaurants comme « Chez Françoise » aux Invalides, « La Coupole » à Montparnasse, qu’il a monté sa première affaire à Mennecy avec « La Marinière », qu’il est revenu à Vanves pour travailler à Intermaché, avant de reprendre cette affaire.

     

    « Eric est quelqu’un qui sait prendre ses responsabilités. Je te donne un grand coup de chapeau pour ce que tu as fait ici ! » a-t-il conclu en reconnaissant les efforts surhumains qu’il a dû faire pour remettre tout au propre et aux normes. « C’est très méritant ! Et c’est significatif de ce qui se déroule pour redynamiser le Centre Ancien, avec l’arrivée bientôt de Bio C Bon, après Carrefour Express, Le Tout Va Mieux, avec bientôt Le Grenier à Pain et un magasin primeur rue R.Marcheron. Il faut semer longtemps pour arriver à récolter des fruits » a-t-il conclut en rapportant les propos de parents revenus à Vanves à l’occasion de la réception des bacheliers Lundi dernier : « Quand je vois Vanves, cela me donne envie de revenir ».

     

    La famille Pottier est toujours restée à Vanves, même si Eric a fait quelques infidélités, avec toujours l’envie d’ouvrir un restaurant à Vanves. Il a voulu reprendre, à une époque,  Le  Bistroquet, puis du Tout Va Mieux, mais le propriétaire était trop gourmand, demandant 1 M€ pour la reprise du restaurant et de l’appartement. « J’ai profité de l’occasion offerte par Youssef pour réaliser mon rêve » racontait il au Blog Vanves Au Quotidien avant les vacances. Enfant du terroir vanvéen, il propose une cuisine traditionnelle, de terroir, avec buffet unique à volonté en entrée (8 plats au choix), et plusieurs formules, autour de 2 plats du jour à l’ardoise qui changent quotidiennement, avec des formules : Buffet à Volonté ; Buffet/Plat, Buffet/dessert, Plat/dessert, Buffet/plat/dessert. « Pas de carte ! Que du frais ! » précise t-il. Uniquement à l’heure du déjeuner du lundi au vendredi, avec des soirées « Moules-Frites » à théme, autour d’un groupe de musique, qui devraient faire un tabac vu les réservations qui pleuvent…